Evil Inside
Comme Layers of Fear, Infliction, Visage ou Madison, Evil inside est un successeur spirituel à PT, et si vous ne connaissez pas PT alors cliquez sur le test de Visage car c’est là que j’en parle le mieux.
Dans Evil Inside, on incarne Mark, un jeune homme devant garder son petit frère, encore bébé, dans une immense maison bien vide. Et pour cause, sa mère est morte et son père est en prison. Sauf que cette garde ne va pas se passer comme prévu car le fantôme de sa mère semble roder dans la bâtisse, et elle en a curieusement après son fils…
L’unique heure de jeu que nous propose le titre ne suffit pas à développer un scénario qui, de toute façon, se révèlera vite sans intérêt. Le twist final, qui n’en est pas un, nous laissera cois tant on se fiche du destin de Mark et sa famille. Bon, vous l'aurez compris, on ne joue pas à Evil Inside pour son scénario, mais voyons ce qu'il en est de sa jouabilité.
Le gameplay reprend celui de PT à la lettre. On évolue donc dans notre "maison piège" en bouclant dans les mêmes couloirs et les mêmes pièces, constatant au fur et à mesure les petites différences qui y apparaissent. L’objectif est de récupérer un morceau de ouija à chaque boucle jusqu’à le compléter. Evidemment, plus on avance dans notre quête, plus les boucles deviennent malsaines, allant même jusqu’à reprendre les éléments de PT comme l'apparition d'yeux sur les murs ou la lumière des lampes devenant rouges.
Tout est très cliché, à commencer par les trop nombreux screamer qui apparaissent sans crier gare. Ils font forcément sursauter au début, mais deviennent rapidement agaçants tant le procédé est facile. Comme on ne peut pas mourir, le stress d’avancer dans ces couloirs lugubres disparait en plus très rapidement, et on se met à marche le plus vite possible sans ressentir le moindre danger. Les monstres censés nous faire peur sont aussi d’une banalité affligeante, les développeurs ont réussi, en moins d’une heure, à placer un bébé géant, un clown, et le fantôme de la mère ressemblant fort à Sadako dans The Ring.
Dans la série des jeux s’inspirant de PT, Evil Inside est paradoxalement le titre le plus fidèle (on est parfois à la limite du plagiat) mais c’est aussi le moins réussi et le moins inspiré de tous. Aussitôt fait, aussitôt oublié…
Description du jeu par Kyoledemon
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