Test de Illbleed

Illbleed

 

 

Certainement le plus loufoque des survival-horrors ! Tout y est délibérément excessif, voire grotesque, qu'il s'agisse des objets, des monstres, ou de leurs effets. Mais quoi de plus normal, puisque le scénario vous convie à tenter de sortir vivant, pour une somme substantielle, d'un monstrueux parc d'attraction ?!

    

  

Basé sur l'exacerbation des sens, dont le degré de receptivité est indiqué par les jauges occupant le pourtour de l'écran, ce jeu vous promène à travers des décors où le kitch le dispute au lugubre, et parsemés d'embûches et de détails effrayants dont chaque manifestation augmente dangereusement votre rythme cardiaque. Aussi votre premier souci devra-t-il être de trouver le "horror monitor" qui vous permettra d'en deviner certains, ceci afin d'éviter que votre coeur n'explose ! Mais tout n'est pas si simple, puisque des monstres vont apparaître et vous blesser, provoquant des hémorragies qui, elles, vont dangereusement faire baisser ledit rythme; votre préoccupation première sera donc de constamment équilibrer celui-ci, par tous les moyens mis à votre disposition, ceux-ci incluant, outre les traditionnels pansements et trousses de soins, un CD de musique relaxante pour le ralentir, et un magazine pornographique pour le raviver !

La fantasmagorie ne s’arrête pas là puisque certains combats peuvent être évités par la providentielle apparition d’un hélicoptère qui vous dépose un peu plus loin, dans l’un des six niveaux à explorer, chacun sanctionné par un boss coriace. Les combats peuvent être effectués à main nues, avec des armes manuelles (tuyau de plomb, hache, etc…) ou à feu (pistolet-mitrailleur, lance-flammes, etc…). Quatre styles de vision sont disponibles, et lors des affrontements vous pouvez bloquer la caméra sur un ennemi donné. Plusieurs fins sont disponibles selon le nombre d’équipiers vivants qui vous restent à l’issue du jeu.

     

  

A l’entrée du parc se trouvent : un photographe pour les sauvegardes, un cimetière où le tutorial est gravé sur les tombes, un hôpital où vous pourrez non seulement vous faire soigner mais encore greffer des organes artificiels, si vous les avez trouvé au cours de vos explorations, et si vous disposez d’une réserve d’argent suffisante. Fouillez donc bien partout et ne négligez pas les énigmes avec code, elles sont dispensatrices de sommes rondelettes. Vous pourrez alors même faire ressusciter vos camarades morts ! Vous trouverez également une boutique où vous pourrez acheter un grand nombre d’objets.

Au final, un jeu qui, après Blue Stinger, confirme l'originalité dont sut faire preuve leur créateur, Climax, dans le domaine des survival-horror sur Dreamcast.


Description du jeu par Zombieater